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2018 Un périple mémorable en Jura

 

06h45 dès potron-minet. Quelques visages brumeux, d’autres rayonnants. Tout le monde est là.

On embarque dans le car de Thomas-Voyages, accueilli par le chaleureux chauffeur Jean-Jacques Aegerter qui nous indique les directives d’usage: «Attention, ne pas appuyer sur le bouton rouge quand on est aux toilettes ! Cela déclenchera un cataclysme».

On ne saura jamais lequel !!

Bon, tout le monde est sanglé ? Alors on y va.

Course surprise: le trio des organisateurs reste bouche cousue. Chacun s’interroge sur la destination. Départ!

On nous avait dit pas de carte d’identité, ce sera donc en Suisse, mais où ?

Direction Yverdon, par l’autoroute. Le jour pointe peu à peu et le soleil commence à prendre des tons tendres et dorés.  Magnifique !

 

 

 

Neuchâtel, on bifurque vers la Vue des Alpes. Arrêt pour admirer la fin du lever de soleil avec le lac en second plan et les Alpes en arrière-plan. Les "Iphonophiles" mitraillent.

Café, croissants, et départ pour la Chaux-de-Fonds puis direction Saignelégier et Develier, lieu mythique d’origine de Jocelyne Buhlmann que nous traversons avec, pour mention obligatoire, les chambres d’hôtes de «Toinette» avec ses maisons des « trois petits cochons » (petit coup de pub).

Arrivée à Vicques. Surprise : nous arrivons chez un taxidermiste et son musée époustouflant, où est exposée une quantité incroyable d’animaux empaillés, multitude d’espèces d’oiseaux et de vertébrés de toutes sortes, de Suisse et d’ailleurs dans le monde ; en prime, des tableaux insolites d’animaux en costumes humains habillés et, en apothéose, des scènes de fables de La Fontaine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Largement de quoi s’instruire ! Les âmes sensibles sont rassurées : les animaux ne sont empaillés qu’une fois morts, confirme le patron, Christian Schneiter, qui en profite pour nous décrire son métier en voie de disparition.

On sort les bouteilles des glacières et c’est l’apéro au soleil et quelques chants, histoire de remercier le taxidermiste.

Puis départ pour Develier (nouvelle allusion aux «trois petits cochons») et arrêt au restaurant du Raisin de Christian Scheurer pour nous sustenter.

Suite de la course : la très pittoresque ville de Saint-Ursanne et son majestueux pont Saint-Jean-Népomucène sous lequel coule le Doubs.

Gabriel Wolfer, organiste titulaire, nous attend à la Collégiale pour un passionnant historique de l’église et du cloître et, en prime, nous faire sonner les tubes de l’orgue séculaire de la collégiale.

Difficile de se retenir de chanter quelques œuvres résonnantes de notre répertoire, histoire de remercier notre hôte mais aussi de profiter d’une pareille acoustique !

Le soleil brille, profitons-en pour sillonner les ruelles médiévales et, surtout, pour aller prendre un verre sur une terrasse (lunettes de soleil obligées).

Difficile de s’arracher, mais il faut repartir pour respecter les horaires. Départ pour Boudry et découverte des vignes de Boudry (NE) au milieu desquelles domine un curieux châtelet, caveau du vigneron Kuffer, beau-frère du chauffeur Jean-Jacques Aegerter.

Une séance de dégustation nous y attend avec plusieurs cépages de la propriété accompagnés de fromages et de charcuteries. Puis parcours prudent à travers les vignes et reprise de l’autoroute pour retrouver Crissier et notre point de départ à l’heure prévue.                                                                                                                           Gérard Blanc

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